Visite de la caserne Dossin - Lycée Jean-Baptiste Corot de DOUAI

Visite de la caserne Dossin à Malines (belgique)

Résumé rédigé par les élèves de TG5, TG7 et des sections abibac de première et terminale

Nous sommes partis ce jeudi 06 novembre du lycée Corot vers Malines (Belgique) visiter la caserne Dossin, devenue aujourd’hui un musée et transformée en mémorial de la Shoah et qui avait pendant la guerre servi de centre d’internement pour les déportés Juifs et Tsiganes de Belgique et du Nord-Pas-de-Calais.

Nous sommes arrivés sur les lieux vers 11 heures du matin. Après la restauration dans un parc voisin, nous sommes attendus pour une visite de deux heures du musée.

La visite commence par la projection d’une vidéo-documentaire. Des images saisissantes retraçant la chronologie de régimes qui ont pratiqué des génocides : la Turquie Ottomane, l’Allemagne nazie et plus récemment le Rwanda. Mais c’est aussi dans ce documentaire la mise en scène d’une forme de harcèlement, comme première étape de la violence de masse, pour finir à la dernière étape de cette violence de masse, le massacre visant à l’extermination, le génocide.

Nous nous dirigeons ensuite en trois groupes égaux dans l’imposant mémorial aménagé sur 3 étages, et restons longtemps devant le mur des victimes de la déportation, immense paroi recouverte de photos couleurs, ou noir et blanc de déportés, hommes ou femmes, tout âge confondu. Le guide nous fait mesurer l’ampleur de ce massacre et le nombre infime de survivants d’Auschwitz.
À l’extérieur, un wagon exposé, utilisé pour les déportations vers Auschwitz et dans lequel les déportés étaient entassés. Tout un symbole de cette violence.

La visite de la caserne et ses multiples objets et documents exposés rendait bien compte de l’ambiance d’oppression que subissaient les victimes.
Puis retour au musée en dernière partie de la visite. Il s’agissait de comprendre les fondements de cette idéologie raciste et antisémite, l’exposition d’exemples de violences de masse, des épisodes et des acteurs de ce génocide, où tout ce qui pouvait contribuer à sa réalisation : la nuit de cristal, le docteur Mengele, la propagande contre les populations jugées inaptes par les nazis (handicapés mentaux, homosexuels, personnes considérées comme fragiles..), les structures du camp d’Auschwitz et l’usage des chambres à gaz…
Une visite marquante et constructive pour mieux comprendre la Seconde Guerre mondiale et les meurtres de masse comme la Shoah. Un lieu qui entretient la mémoire et lutte contre l’oubli.

Nous tenons à remercier chaleureusement le personnel du musée, les guides pour leur gentillesse et leurs explications en français. Cette visite nous a permis une meilleure immersion dans la Seconde guerre mondiale.

Merci aussi à nos professeurs, Mmes Hohler, Faivre, Chaumette et M. Duriez sans qui cette visite n’aurait pas été possible.