Sortie au Figra - Lycée Jean-Baptiste Corot de DOUAI

Sortie au Figra

Dans cette journée du Mercredi 29 septembre 2021, nous avons eu la chance d’aller au  28 éme festival du grand reportage et d’actualités et du documentaire de société : Le FIGRA, qui a eu lieu au cinéma MAJESTIC de Douai. Avec Monsieur Duriez, Madame Radtke et le groupe 4 de la spécialité HGGSP.

Le FIGRA a pour objectifs : d'ouvrir la curiosité des élèves dans tous les domaines ; former des citoyens éclairés ; capables de trier l’information et les images dont nous sommes exposés chaque jour et participer au débat démocratique.

Durant cette journée, nous avons eu l’occasion de regarder 3 reportages :

De 9h45 à 11h, nous avons vu LA VIE EST DANS LE PRÉ, d’Eric Guéret.
Paul François est ce que l’on appelle un « grand céréalier », il exploite 250 hectares de terre en Charente. Intoxiqué en 2004 par du Lasso, un herbicide de Monsanto, il en garde de graves séquelles. Alors qu’il se bat en justice contre la firme depuis 12 ans pour faire reconnaître sa responsabilité, et après des années de doutes et d’hésitations, il a décidé de surmonter ses peurs et de convertir toutes ses terres en agriculture biologique. Une mutation passionnante, depuis sa dernière moisson « chimique » à sa première moisson sans pesticides.
Ce reportage consiste à nous faire réfléchir sur la manière dont on se nourrit, en privilégiant le BIO. Mais aussi nous montrer les effets produits par cet herbicide, et leur danger.
Nous avons pu échanger avec le réalisateur Éric Guéret après la diffusion.

De 11h30 à 12h42, nous avons regardé TUER L’INDIEN, DANS LE CŒUR DE L'ENFANT. De Gwenlaouen Le Gouil.
Selon la police fédérale, les femmes retrouvées mortes sur les terres glacées du grand Nord, toutes des autochtones, seraient plus de 4000 en trente ans. Ces meurtres ne sont jamais élucidés car ils ne sont jamais enquêtés. Au Canada, en 2020 encore, tout le monde se fiche du corps gelé d’une autochtone. Le combat d’une poignée d’Amérindiens en colère renvoie aux origines des traumatismes qui hantent les Premières Nations du Canada et aux racines du mal qui ronge les amérindiens, victimes pendant plus d’un siècle d’un génocide culturel orchestré par l’État et l’Église catholique à travers le système des pensionnats autochtones.
Ce reportage nous a informés sur la situation des femmes autochtones et de la population Amérindiennes au Canada.
Il a pour but de nous sensibiliser, nous émouvoir. Raconter aussi les horreurs qu’elles ont vécues.
Leur situation est très peu connue et peu médiatisée. Le reportage nous a justement permis de le découvrir.

En 2ème partie de la journée, nous avons eu la chance d’échanger avec le réalisateur Gwenlaouen Le Gouil.
Nous avons pu lui poser des questions sur le reportage mais aussi sur son parcours professionnel. (de 13h50 à 14h50)

De 15h à 16h27, nous avons regardé ARCTIQUE, LA GUERRE DE PÔLE. De Agnès Hubschman.
L’Arctique est un espace stratégique, économiquement et militairement convoité par les plus grandes puissances de la planète qui veulent s’y imposer. Champ de bataille d’une nouvelle guerre froide, c’est aussi la région du monde où le réchauffement climatique est le plus rapide. De la Russie, des États-Unis et de la Chine, qui parviendra à mettre la main sur les gigantesques réserves d’hydrocarbures ? Qui, de Poutine, XI Jinping et Trump, sera le maître de l’océan Arctique, quitte à aggraver le dérèglement climatique ?
Ce reportage nous a permis de voir les différents conflits géopolitiques entre les grandes puissances et leur affinité.
Ce reportage nous a notamment laissé une porte ouverte pour l’étudier plus profondément en classe, car c’est en rapport avec notre spécialité HGGSP. (Histoire géographie géopolitique et sciences politiques.)



SAUVAGE Léna.